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Une étude réalisée voici quelques années affirmait que les éjaculations fréquentes protégeaient contre le cancer de la prostate : les mêmes chercheurs confirment.

Ils confirment, et pour le résultat le plus bénéfique, ils placent la barre (très) haut, à au moins 21 éjaculations par mois (!) : à ce rythme, l’homme s’expose à un risque réduit de 22% de souffrir d’un cancer de la prostate par rapport à celui qui n’éjacule pas plus de 7 fois par mois. Entre les deux, le bénéfice est moins sensible, encore que progressif. Cette observation est le fruit du suivi de quelque 30.000 messieurs âgés à l’entame de 40 à 49 ans.

Ils devaient rapporter scrupuleusement, chaque mois, la fréquence moyenne de leurs éjaculations (seul ou avec partenaire), note Le Quotidien du Médecin qui précise que 9% des participants ont atteint le seuil de la vingtaine d’éjaculations mensuelles, sachant que la majorité se situe entre huit et douze. L’association entre éjaculations et cancer de la prostate est indépendante de paramètres associés au mode de vie, à l’alimentation ou encore aux antécédents familiaux de cancer prostatique.

L’explication de cette protection ? Elle n’est pas très claire et les chercheurs (université de Harvard) indiquent d’ailleurs que «ces résultats ne doivent pas être interprétés à la hâte ». Ils avancent deux pistes : les éjaculations fréquentes permettraient d’évacuer des substances toxiques présentes dans la prostate et susceptibles de s’avérer cancérigènes, alors qu’elles favoriseraient le renouvellement cellulaire par l’élimination des cellules vieillissantes, plus exposées aux processus cancéreux.

 

Source: American Urological Association (www.auanet.org)