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Côlon, vessie, prostate… : plusieurs études ont mis en évidence certaines propriétés anticancéreuses du brocoli. De nouvelles recherches les confirment, mais attirent l’attention sur l’importance de la manière de préparer le légume.

Ces travaux, conduits à l’Université de l’Illinois (Etats-Unis), conseillent d’abord de ne pas trop cuire le brocoli afin qu’il conserve ses propriétés anticancéreuses et anti-inflammatoires. Il apparaît aussi que les germes de brocoli recèlent des concentrations très importantes de myrosinase, une enzyme qui joue un rôle clé dans cet effet protecteur.

Les chercheurs conseillent dès lors de mélanger le brocoli et les germes dans le but de renforcer son action bénéfique. « Trois à cinq portions de brocoli par semaine sont suffisantes pour qu’il donne son plein effet », explique le Pr Elizabeth Jeffery, l’une des coordinatrices de cette étude.

D’autres aliments sont les bienvenus dans ce contexte, comme la moutarde brune (moutarde chinoise), le chou, le radis, la roquette ou encore le wasabi. Voici quelques mois, une autre étude avait montré que les probiotiques (dans le yaourt par exemple) amplifiaient l’activité du brocoli par une absorption intestinale optimale.

Source: Nutrition and Cancer (www.tandfonline.com/loi/hnuc20#.UwsfCPl5O30)