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Les patients les plus âgés souffrant d’un cancer de la prostate sont généralement soumis à des traitements moins efficaces que ceux proposés aux malades plus jeunes. Il en résulte un risque de décès accru, affirme une étude américaine.

Des chercheurs de l’Université de San Francisco ont publié une étude sur le sujet dans une récente livraison du Journal of Clinical Oncology. Après avoir examiné les données médicales de quelque 14.000 patients souffrant d’un cancer de la prostate à haut risque, il sont observé que les hommes de plus de 75 ans ne sont souvent traités que par une thérapie hormonale ou un traitement d’attente, plutôt que de bénéficier d’une prise en charge plus agressive, comme l’irradiation ou la chirurgie, plutôt réservées aux patients plus jeunes.

L’âge des sujets interviendrait donc de manière déterminante, avec une inadéquation manifeste entre le degré de gravité de la maladie et l’option thérapeutique choisie. Ce décalage s’accompagnerait d’un taux de mortalité sensiblement accru. Les chercheurs considèrent dès lors que le traitement devrait être déterminé par les risques inhérents au stade d’évolution du cancer, et non pas à l’âge de celui qui en souffre.