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Les patients atteints d’un cancer de la prostate et fumeurs au moment où le diagnostic est posé courent un risque considérablement plus élevé de récidive après traitement, et de mortalité. Ce constat a été posé au terme d’une étude qui a intégré quelque 6.000 patients.

Conduite par une équipe de l’université Américaine de Harvard, elle indique que les fumeurs s’exposent à un risque de récidive et de mortalité supérieur de 61% par rapport aux non fumeurs.
Dans un article publié par le journal de l’Association médicale américaine (JAMA), les auteurs de ces recherches observent toutefois –et l’indication est cruciale –que les patients qui ont arrêté de fumer au moins dix ans avant le diagnostic de cancer de la prostate voient leurs risques de mortalité réduits au niveau de ceux auxquels s’exposent les hommes qui n’ont jamais fumé. Autrement dit, pour cette raison comme pour bien d’autres, il n’est jamais trop tard pour stopper.