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Le mode de vie et les habitudes alimentaires pourraient également jouer un rôle favorisant.

Y at-il des signes d’alarme ?

Malheureusement, il n’y a pas de signe précoce annonciateur du cancer de la prostate.
Cette tumeur se développe habituellement très lentement, et en raison de sa situation anatomique, habituellement à la périphérie de la glande donc loin du canal urinaire, beaucoup d’hommes ne se plaignent d’aucune gêne pendant une longue période d’évolution de la maladie.

La gêne pour uriner est habituellement en relation avec l’hypertrophie bénigne de la prostate qui se développe à la partie centrale de la glande, donc en relation très étroite avec le canal urinaire qu’elle obstrue rapidement, et c’est surtout dans le cadre de cette pathologie bénigne que sont observés tout ou partie des signes et symptômes suivants :

  • mictions anormalement fréquentes;
  • blocage et rétention urinaire;
  • gouttes retardataires en fin de miction;
  • nécessité de se relever la nuit pour uriner;
  • fuites d’urines;
  • nécessité de pousser pour vider la vessie.

Mais cancer et hypertrophie bénigne adénomateuse, bien qu’étant deux maladies différentes, peuvent coexister au sein d’une même prostate. Par ailleurs le cancer quand il est à un stade évolué, réalise également une obstruction urinaire entraînant les mêmes symptômes.

Le sang dans le sperme ou dans l’urine est-il un signe de cancer de la prostate ?

Pas habituellement.
Le sang dans l’urine peut être un signe de l’hypertrophie bénigne et non cancéreuse de la prostate, de calculs urinaires, du cancer du rein ou de la vessie, ou d’autres pathologies uro-génitales de l’homme, notamment infectieuses.
Cependant, puisque ce signe peut indiquer la présence d’une maladie grave, il faut consulter immédiatement votre médecin à cette occasion.
De même, le sang dans le sperme n’est pas le plus souvent en relation avec la présence d’un cancer de la prostate, mais vous devez consulter votre médecin pour vous en assurer.