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Une association a été établie entre le risque de développer un cancer prostatique et le degré d’exposition à la pollution atmosphérique, en particulier le dioxyde d’azote.

Ce polluant majeur est surtout produit par les moteurs à combustion. Une équipe de l’université de Montréal a croisé des données concernant quelque deux mille habitants de la métropole québécoise, répartis en fonction de leur quartier de résidence et en tenant compte évidemment des taux de pollution de l’air.

L’analyse met en évidence une corrélation très nette entre chaque hausse du niveau d’exposition au dioxyde d’azote et le risque de souffrir d’un cancer de la prostate. Les chercheurs eux-mêmes disent avoir été surpris par l’ampleur de cette association.

L’explication renvoie aux modifications hormonales que peut induire l’inhalation de ces composés polluants, avec un effet en cascade sur la prostate. Un élément supplémentaire justifiant le renforcement des politiques de lutte contre la pollution urbaine.

Source: Université de Montréal (www.umontreal.ca/)