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Une nouvelle étude insiste sur l’importance de tests de détection précoce du cancer de la prostate dans les cas à faible risque.

Avec +50.000 nouveaux cas de cancers de la prostate diagnostiqués en 2011 en France, le cancer de la prostate reste le 1er type de cancer diagnostiqué chez l’homme. La revue Journal of Clinical Oncology a publié une nouvelle étude qui montre que la progression de la maladie (dans les cas de cancer à faible risque) est ralentie lorsque le diagnostic est effectué à un âge relativement jeune.

Des chercheurs urologues de la Yale University School of Medicine aux USA ont montré qu’en cas de cancer de la prostate, les hommes diagnostiqués avant 60 ans avaient de meilleures chances de ralentir la progression de la maladie.

En effet, parmi 1.433 hommes atteints de cancer de la prostate à risque faible et intermédiaire qui ont participé à cette étude,  la progression de la maladie a été réduite de 7% durant les cinq années de suivi chez les participants diagnostiqués avant 60 ans, en comparaison aux patients diagnostiqués après 60 ans (55% sans progression de la maladie chez les moins de 60 ans contre 48% chez les plus de 60 ans).

La conclusion de cette étude est que le diagnostic d’un cancer de la prostate à risque faible et modéré avant 60 ans est associé de façon indépendante à une diminution du risque de progression de la maladie chez les hommes sujets à une surveillance active.

Selon cette même étude, la surveillance active permettrait d’atténuer la surmédicalisation des patients jeunes (c’est-à-dire âgés de moins de 60 ans lors du diagnostic) diagnostiqués avec un cancer de la prostate à faible risque, tout en réduisant les effets secondaires d’un traitement sur la sexualité ou le système urinaire.