L’irradiation de la prostate permet de détruire le cancer grâce à l’effet des rayons X.
Le tissus prostatique étant peu radiosensible, l’irradiation doit donc délivrer les doses maximales possibles.
Les effets secondaires sont en relation avec l’irradiation nécessaire des tissus sains de voisinage, notamment le rectum et la vessie.
Des phénomènes de cystite ou de rectite notamment sont habituels en cours d’irradiation et sont généralement régressifs dans les semaines qui suivent l’arrêt du traitement.
Cependant des séquelles peuvent subsister, voire apparaitre secondairement et s’accentuer avec le temps.
Elles peuvent être:
- urinaires: cystite radique avec hématuries (saignements urinaires), perte de la capacité vésicale, rétrecissements de l’uretère (urétérite radique avec risques de dégradation de la fonction rénale si le retentissement sur la voie excrétrice haute est bilatéral). L’irradiation de la vessie peut favoriser la survenue ultérieure d’une tumeur de vessie;
- digestives et surtout rectales (rectite radique);
- cutanées;
Aussi tous les efforts tendent-ils à n’essayer d’irradier que la prostate et le moins possible des tissus avoisinants.
Le Dr André Philippe Davody est Chirurgien Urologue, inscrit depuis 1984 au tableau de l’Ordre des Médecins de la ville de Paris, spécialiste en chirurgie générale, en chirurgie urologique ainsi qu’en chirurgie robotique (Da Vinci). Il est également depuis 1999 expert près la Cour Administrative d’Appel de Paris.