Elle occupe la partie antérieure du petit bassin de la femme, qui est une cavité située sous l’abdomen et limitée par le cadre osseux du bassin.
L’utérus, flanqué de chaque côté des annexes (trompes de Fallope et ovaires), occupe la partie centrale de cette excavation pelvienne.
Utérus, trompes de Fallope et ovaires sont les organes génitaux internes de la femme et c’est en particulier dans l’utérus que l’œuf fécondé (ovule produit par l’ovaire et fécondé dans la trompe par un spermatozoïde) fait sa « nidation » et que le fœtus s’y développe pendant toute la grossesse.
Le rectum occupe la partie postérieure de cette excavation.
Il épouse la concavité du sacrum avant de décrire un angle accentué pour se prolonger par le canal de l’anus. Rectum et anus constituent la partie terminale du tube digestif.
A travers quel orifice descendent-ils ?
C’est à travers le vagin que cette « descente » des organes pelviens se produit.
Le prolapsus génital apparaît comme une saillie, une « boule », permanente ou à l’effort, dans la lumière vaginale ou à l’orifice de la vulve, ou hors de celui-ci, de tout ou partie des parois vaginales plus ou moins doublées de la vessie (le prolapsus de la vessie est appelé cystocèle), du rectum (rectocèle) et des culs-de-sac péritonéaux adjacents (élythrocèle), ainsi que du fond vaginal solidaire du col utérin (hystérocèle).
Le vagin, plus précisément la « fente uro-génitale« , est le point de faiblesse du plancher pelvien de la femme, vers lequel concourent toutes les forces résultant notamment de la poussée abdominale.
Cette pathologie correspond donc à un trouble de la statique pelvienne.
Le Dr André Philippe Davody est Chirurgien Urologue, inscrit depuis 1984 au tableau de l’Ordre des Médecins de la ville de Paris, spécialiste en chirurgie générale, en chirurgie urologique ainsi qu’en chirurgie robotique (Da Vinci). Il est également depuis 1999 expert près la Cour Administrative d’Appel de Paris.