1/5 - (1 vote)

D’après une étude britannique parue dans la revue New England Journal of Medicine, suite au diagnostic d’un cancer de la prostate localisé, le taux de survie s’élève à 99 % au bout de dix ans, quel que soit le traitement : chirurgie, radiothérapie ou simple surveillance active.
Des chercheurs britanniques ont recruté 1.643 hommes diagnostiqués avec un cancer de la prostate localisé et les ont réparti en trois groupes selon qu’ils aient subi une ablation de la prostate, une radiothérapie ou bénéficié d’un simple suivi actif.
Dix ans plus tard, 17 patients étaient décédés des suites de leur cancer de la prostate : 8 dans le groupe en suivi actif, 5 dans le groupe opéré et 4 dans le groupe avec radiothérapie. Ainsi, la différence n’est pas apparue comme statistiquement significative entre les groupes.
Néanmoins, les patients du groupe sous surveillance étaient plus sujets aux métastases : en effet, le cancer avait progressé chez un homme sur cinq dans ce groupe et chez un homme sur 10 dans les deux groupes traités. Ces tumeurs localisées de la prostate sont reconnues pour évoluer assez lentement.
Les auteurs en concluent que les trois approches ne se traduisent pas par une différence de mortalité notable en dix ans, mais qu’une étude à plus long terme serait nécessaire pour suivre la progression du cancer au-delà de 10 ans.